Nous retrouvons Dédé,Didier, Jean-Michel et Claude des Rouges pour cette sortie. Christel a eu un empêchement de dernière minute qui l'a hélas privé de cette escapade. Jean-Pierre le jeune a été terrassé par la varicelle, ce n'est pas lui le malade mais un des enfants. Le club des Anciens « le JJG » ne s'est pas manifesté au grand regret de l'organisateur de cette balade. Dans sa grande mansuétude, il leur accorde son pardon pour cette fois conscient que l'âge peut tout expliquer, quoique. 13H30, Dédé piaffe déjà sur son vélo mais Coco le lent n'est pas encore prêt. 13H35, le départ est donné. Le parcours se fera en sens inverse de celui prévu en raison d'une envie soudaine. Dès la première descente vers Vidouze, Jean-Michel est à la traîne, que lui arrive-t-il ? Rien de grave notre descendeur si habile a eu un problème de compteur. Ses acolytes l'attendent puis en avant vers Arriagosse et Maure. Cette route bucolique plaît beaucoup à Dédé. Nos quatre compères musardent activement en commentant les travaux agricoles : le labour, l'épandage de la chaux...Après le passage à Maure, ils attaquent la montée vers la route de Séron-Bédeille. Ils l'avalent avec facilité, notre Dédé en profite pour recueillir un vêtement de cyclo égaré. Ensuite , ils se dirigent vers Pontacq. Ils traversent Bédeille, Séron, Gardères et les voilà déjà en bas du magnifique lac de Gabas. Ce dernier est bien rempli, cela fait plaisir à voir par rapport aux derniers passages. La montée vers Luquet est «gentille», en haut, ils prennent à gauche direction Pontacq. Eh là, que se passe-t-il ? Leurs commerces préférés sont fermés.
Que faire ? Tout simplement aller à l'autre bar en face. Là, ils sont accueillis par une belle tablée d'amateurs de houblon. Certaines demoiselles sont « épatées » par l'effet produit par la préparation hivernale de nos cyclos, les abdos des membres du peloton entraînent des commentaires plus ou moins flatteurs. D'ailleurs, la comparaison des boissons prises par les deux groupes prouvent le sérieux diététique des cyclotouristes.
Il n'y a a de bonne compagnie qui ne se quitte, les vaillants pédaleurs repartent. A la demande de leur Président, ils choisissent de ne pas reprendre la côte de leur arrivée et s'aventurent sur des chemins vicinaux. La chance sourit aux audacieux, la « nouvelle » côte présente un profil « gratiné ». D'ailleurs l'un de nos grimpeurs préfère poser pieds à terre, pas par crainte de l'effort, mais, par crainte de casser sa chaîne déjà bien en tension. Tous les quatre arrivent au sommet bien essouflés ! Ouf ! Ils se regroupent et filent vers Ger. Une petit détouir optionnel leur permet d'emprunter la côte de Ponson-Dessus et de constater qu'elle est moins dure que la précédente. Vent dans le dos, ils avalent la dernière partie en toute facilité : Séron-Bédeille ; Pontiacq; Lamayou ;Castéra-Loubix ; Labatut-Figuère ; Monségur et les voilà à Lahitte-Toupière ( cette liste permettra à notre cher et vénéré Président de mieux appréhender la géographie locale). Nouveau contre-temps pour nos compères, la cousine de Dédé est absente donc pas de possibilité d'arrêt qui promettait d'être gourmand. Ils regagnent donc leur vehicule et constatent que l'effort fait par Jean-Michel au niveau du choix de sa place de parking a été bénéfique ( voir photo ci-dessous) voire miraculeux. En effet, aucun incident mécanique, aucun accident corporel... n'ont pertubé le déroulement de cette deuxième sortie délocalisée de l'année. Les présents ont apprécié le fait de rouler « ailleurs » et n'ont pas oublié de remercier le traceur de ce parcours d'environ 70 km et d'une difficulté tout à fait abordable. Dommage pour les absents.