Dodécaudax de juillet 2021

Dodécaudax de Juillet

    La fin du mois arrive, il faut donc que je réalise mon 200 Dodécaudax mensuel. Je décide d’un parcours landais-gersois assez facile et le 23 dès 6h, j’enfourche ma randonneuse adorée. Je lui explique le parcours , elle le valide. Tout va bien. Victor , mon GPS, est chargé et il a l’air lui aussi bien réveillé. C’est certes mon ami mais nous ne sommes pas toujours d’accord, parfois je vagabonde hors de sa trace, parfois il perd le Nord en raison de problèmes techniques.

    Dès le départ, j’ai de bonnes sensations ( ça fait un peu coureur du Tour de France) et tout roule. J’avale la plaine gerso-landaise à une vitesse que mon compteur a du mal à croire. Jusqu’à St Sever, je ne suis pas loin de l’Adour. Je la longe même sur une de mes portions préférées Larrivière-St Sever. Au fait, mon ami JMC Seigneur du Moulin, ne t’inquiète pas , je n’ai pas oublié l’arrêt café-pâtisserie à Larrivière.

    En bas de St Sever, ça se gâte. Une déviation m’oblige à prendre la grande route mais je retombe vite sur mon chemin à l’aide de ma carte papier ( on n’est jamais trop prudent). Je me retrouve donc vers Benquet puis Bretagne de Marsan et Mazerolles où je repère un magnifique coin pour pique-nique ( à voir lors de nos sorties en duo). Ensuite je me dirige vers Bostens, village célèbre pour ses gîtes , n’est-ce pas ma petite Paule. Un petit détour et me voilà à Roquefort. Là , j’aperçois un panneau indiquant “Villeneuve de Marsan”. Pris d’une envie fraternelle , je décide d’y aller afin de faire un coucou à mon frère Jean-Noël qui y exerce la profession de boucher . Là, j’ai la joie de le rencontrer et de discuter avec lui entre deux clients. Ce Forment ne plaisante pas quand il s’agit de boulot. Comme il était l’heure du repas ,j’ai fait mes achats chez lui: salade de céleri, pizza et brandade de morue. Je reconnais que ce menu n’était peut-être pas tout à fait équilibré mais , lors d’un 200, il faut savoir en mettre dans la chaudière comme dit notre Dédé de Louzlitges. J’ai pris le temps de manger bien installé à l’ombre de l’église.

    Puis j’ai attaqué la 2ème partie de mon périple que j’avais pris le soin de modifier pendant mon repas en raison de mon passage impromptu à Villeneuve. Je suis reparti vers Eauze en passant par Perquie, Monguilhem, Estang et Campagne d’Armagnac. Bien entendu, j’ai fait ma traditionnelle “pause-bidons” près des arènes d’Estang et fait la causette avec les lavandières.

    A Eauze, j’ai pris mon café de midi vers 15h mais il m’a fait du bien. Puis j’ai continué mon chemin vers Dému. J’adore cette route qui passe devant l’hippodrome et est aussi agréable que facile. La partie Dému-Aignan a été plus difficile, mes pauvres vieilles cuisses commençaient à tirer et mon fessier à chauffer.

   A Aignan, prudemment, je me suis arrêté faire le plein de mes bidons et grignoter les restes de mes victuailles. Ça ne servait à rien de les rapporter dans les sacoches. Vaillamment, j’ai attaqué le dernier tronçon. Deux ou trois côtes pour le plaisir, une partie plane pour atteindre l’objectif fixé des 200 km et je me retrouve aux Rouges.

   Bilan : Un 200 ( 202) fort agréable qui m’a permis de faire connaissance avec quelques petites routes fort agréables , de faire un coucou à mon dernier petit frère et qui n’était pas trop difficile, même la météo était idéale. Finalement, ne pas prévoir trop de dénivelé sur un 200, ce n’est pas si bête. Je tiens à remercier ma randonneuse ( un seul petit ennui mécanique) , Victor qui m’a conduit à bon port et mon épouse qui a gardé notre petite-fille.

 

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