Balade dans l’Armagnac et les Landes
La météo annonce une belle journée donc je pars faire mon dernier 200 de l’année 2018.
Je démarre un peu avant 6 h et mon parcours commence par une rencontre surprise. Mon voisin sort de chez lui en vélo mais sans éclairage. Surpris de me voir arriver bardé d’éclairages, il en tombe cul par dessus tête. Inquiet, je l’aide à se relever. Rien de grave, l’homme est solide. Nous discutons et j’apprends qu’il traverse la route pour aller gaver les canards. Vive la Gascogne! Rassuré, je reprends mon chemin.
Je prends un départ aussi classique que prudent : Izotges, Termes, Nogaro, Salles d’Armagnac. Tout cela n’est pas très plat mais ce profil réchauffe. Au croisement de Panjas, je prends à droite vers Ayzieu. Le brouillard arrive. Je débouche à Ayzieu. Tiens, première erreur, sûrement due au brouillard, je ne devais pas passer dans ce beau village. Rien de grave, je connais ce coin. Donc je prends vers Margestau, Larée et j’arrive au pied de Cazaubon. J’attaque la côte , 8 h sonne. Premier ravitaillement , j’entre dans une pâtisserie et déguste un café accompagné de son pain aux raisins. Tout va bien. Je repars vers Barbotan. Je passe près du lac de l’Uby. Là, j’essaie vainement d’apercevoir Gérard F son célèbre maître nageur mais pas de Gérard, l’eau doit être trop fraîche. Je traverse le coquet village de Barbotan. Pas un seul curiste dans les rues! En haut, direction Créon d’Armagnac. Après une autre petite erreur de parcours en raison d’une hésitation entre la droite et la gauche dont la cause est à rechercher dans l’actualité actuelle, je finis par y arriver.
Là , je retrouve les confortables routes des Landes qui me mènent tout droit à St Justin. Je continue vers Roquefort, je croise mon premier faisan. Le temps est splendide. A Roquefort, deuxième café accompagné cette fois d’un croissant sans beurre. J’apprendrai , hélas plus tard , que d’un point de vue diététique, il vaut mieux le manger au beurre que sans beurre. En effet, au beurre= avec beurre, sans beurre= on ne sait pas quoi, peut être huile de palme. Voilà, j’espère que cette information vous servira à l’avenir.
Bon , il faut poursuivre. Je continue sur la D626 en direction de Cachen puis je bifurque par la D53 vers Bélis, Mallières et Canenx. Là , je fais deux rencontres : l’une désagréable avec un chien qui me poursuit un moment ( Canenx évoque-t- il Canin?) ; l’autre plus agréable avec deux belles poules…faisanes qui courent un moment devant ma randonneuse chérie. Enfin, j’arrive près de Mt de Marsan où m’attend un rendez-vous fort agréable. Je suis en avance sur l’horaire prévu donc je me balade autour de la capitale landaise.
12h15, je prends la direction de l’Office de Tourisme. Là, j’aperçois ma charmante épouse qui vient juste d’arriver. Nous attendons que notre, non moins charmante fille, Paule sorte de son travail à l’Office et nous allons manger dans un petit restaurant distant d’une petite dizaine de mètres. Paule a tenu à ménager son pauvre papa! Là , j’ai le plaisir de déguster un menu à base de pâtes en excellente compagnie ; la famille, c’est précieux.
14h, hélas, il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte !J’enfourche ma randonneuse et je prends le trajet du retour. Il sera modifié et raccourci puisque l’aller a été rallongé. Je quitte Mt de Marsan par la rocade que j’abandonne vite pour aller vers le Haut de Mauco , Benquet puis la direction de la N124. Dans ce secteur, j’ai la chance d’être accompagné par des vols de palombes. J’adore les voir se poser ou se lever, j’en profite. Tant pis pour la moyenne ! A l’embranchement de la N124, je prends vers Grenade sur Adour. Là, je ne résiste pas. Je décide d’emprunter une de mes routes fétiches, celle de Larrivière-Cazères-Aire.
Bien sûr, un arrêt goûter s’impose. Comme dit l’ami Dédé, il faut penser à « en mettre dans la chaudière ». Une fois , cette obligation accomplie avec un certain plaisir, j’attaque la dernière partie dans un état de fraîcheur assez surprenant. Mes compagnons de balade se doutent du trajet : Barcelonne du Gers, Gée-Rivière, la gravière, St Germé, Tarsac, Riscle où la nuit fait son apparition, Lacaussade puis les Rouges.
Bilan, un 202 fort agréable d’un dénivelé raisonnable pour la saison et accompli dans les délais que j’avais envisagés. Que demander de plus ? De pouvoir continuer les Dodécaudax en 2019.
Bonnes fêtes à tous ceux qui liront ce compte-rendu et aux autres !