8h10, le groupe est prêt à partir à la découverte d’un nouveau parcours. Nos aventuriers sont 7 : Christelle, Dédé, Didier, Alain G, Jean-Michel, Jean-Pierre le jeune et Coco des Rouges.
Une petite montée de mise en jambes et les voilà à Sion, direction Manciet. Bon, ça monte , ça descend, ça jacasse , tout va bien. Hélas, JP a des ennuis , son pneu arrière a pris une forme bizarre, pourtant il est neuf, pas le gars, le pneu. Dépité, notre pédaleur essaie de remettre ce récalcitrant en place mais sans succès. Que faire ? Appeler le service de dépannage ou changer le pneu ? Oui mais qui a un pneu ? Heureusement, le magicien des Rouges fait jaillir de sa sacoche arrière si souvent brocardée un Michelin flambant neuf. JP s’empresse de réparer et nos compères reprennent leur progression. C’est plus plat jusqu’à Cazaubon, tout roule! Allez, c’est parti vers Labastide d’Armagnac. Un peu de toboggan, un passage devant la chapelle de Notre Dame des Cyclistes si aimée par Pépé Jean-Luc et notre peloton attaque la pause-café obligatoire sous les arcades de cette belle bastide.
Pas de pain aux raisins, le gourmand de Tasque est un peu frustré mais il faut avancer. Le redémarrage est un peu délicat, notre peloton s’éparpille. Le paysage est splendide, ils pédalent dans l’odeur des foins récemment fauchés. Bien sûr, le dispositif « éparpillement » entraîne une erreur de parcours. Devant l’apparition du panneau « ARTHEZ D’ARMAGNAC », village non prévu sur le road-book le guide suprême juge indispensable un regroupement de son troupeau et une réorientation vers Monguilhem. Le parcours sera donc légèrement plus long mais le soleil les accompagne donc tout va bien. Soudain, la fatigue frappe un membre du groupe, aussitôt, il est décidé de former un « grupetto ». Les plus pressés partent devant en direction de Monlezun d’Armagnac et sa célèbre côte, Laujuzan, Caupenne d’Armagnac et Nogaro. Le grupetto progresse sur le même circuit mais à une allure adaptée et raisonnable permettant de bien profiter des passages ombragés et finit par arriver à bon port. Les premiers sont déjà partis manger, leurs voitures ont disparu. Christelle et Claude se désaltèrent , rechargent les vélos et repartent chez eux . Claude a même la surprise de surprendre 3 des pressés sortir d’une auberge nogarolienne, eux aussi ont dû avoir soif. Dans la soirée , nous apprendrons , avec regret, que les 2 intrépides Plaisantins partis devant à un train d’enfer ( influence du circuit automobile?) sont arrivés en nage. Nous espérons que la douche les aura remis d’aplomb.
Bilan, une sortie fort agréable parfaitement maîtrisée. Un seul incident mécanique, une seule erreur d’aiguillage ( vive les cheminots), tout cela reste dans le domaine de l’habituel pour ce type de sortie découverte. Un grand bravo à Christelle qui a vaillamment accompagné les 6 gaillards pas toujours raisonnables.