Dodécaudax novembre 17

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Cette feuille de route correspond au Dodécaudax  fait en novembre par notre randonneur « fou ». Il vous présente ses impressions.

Quel plaisir de partir , après un solide petit déjeuner, sous un ciel étoilé ! Je vous promets que c’est vrai! J’effectue un départ tranquille jusqu’à Maubourguet, il fait encore nuit lorsque j’y arrive. Je traverse le magnifique village de Larreule, les élèves ne sont pas encore à l’école. Après Vic-Bigorre, j’ai la surprise de voir les lumières de Talazac s’éteindre à mon passage. Ce n’est pas de ma faute! C’est  le jour qui  se lève. Je passe à Oursbelille près du stade de la Monjoie que j’ai eu le « plaisir » de fouler ( mais ça c’était avant), les anciens joueurs de l’USP rugby comprendront le pourquoi des guillemets. Je fonds sur Ibos et là , premier arrêt à la pâtisserie que je connais bien, je me contente d’un café et d’un seul croissant, ceux qui me connaissent bien trouveront cet effort diététique remarquable. Je repars, il fait frais et la partie du parcours qui suit dans la banlieue de Tarbes n’est pas mon terrain de jeu préféré. Je roule prudemment et lentement , un petit passage au lac de  Soues pour remplir les bidons et faire la vidange et je retrouve ma D8. Les voitures sont nombreuses, il y a des gens qui travaillent, je décide d’adopter une  allure modérée et  de faire preuve de vigilance. Eh oui, un « fou » sait être raisonnable! Arrivé à Bagnères, un arrêt s’impose afin de retirer quelques couches ( de vêtements) et de remettre un peu de carburant dans la chaudière. Tout beau, j’attaque la montée vers le « Haut de la côte ». Je sais que ce nom est vraiment bien choisi et donc je fait appel à mon ami « Petit Plateau ». Cela monte toujours autant mais je franchis le sommet et me lance sur le toboggan parfaitement bitumé vers Cieutat. Tout va bien.

A Cieutat, je prends le chemin du retour. J’utilise alors , le fléchage de la rando de nos amis de la « Roue Libre », merci à eux. La descente vers Tournay est un régal: splendide paysage, pas de circulation. Tout va bien  lorsque deux chiens arrivent. Le premier choisit de lever la patte ( arrière), certes, c’est peu respectueux mais ça va. Le second lui me laisse gentiment passer puis, soudain , décide de se lancer à ma poursuite. Alors là, je place une accélération remarquable, la peur donne vraiment des ailes et , heureusement , je m’éloigne des crocs menaçants de ce vilain toutou.  Tournay m’accueille plus gentiment que lors de mon passage lors de mon BRM, Jef et Robert me comprendront. Je me dirige alors vers Villecomtal pensant accélérer un peu pour remonter la moyenne. J’appuie donc un peu plus sur les pédales mais mon compteur refuse de dépasser le 20. Que se passe-t-il? Un coup de fatigue, des freins qui frottent. Je m’interroge! Je trouve  enfin la solution, c’est le vent de face. Voilà un élément qui n’était pas prévu, on ne prévoit jamais tout. Je pédale donc un peu dans le yaourt jusqu’à Villecomtal. Là, mon estomac me signale qu’il est midi et qu’il a faim. Je m’installe donc près de la pompe à eau que vous connaissez tous et miam, miam. 45 minutes d’arrêt, je suis assez fier car d’habitude je suis plus paresseux , je repars. Tout roule jusqu’à Tasque , le vent est toujours aussi coquin mais on s’y fait quoique un petit relais n’aurait soulagé. Seul, le tour d’être devant revient souvent. Enfin, j’aperçois le magnifique et si bien habité quartier des Rouges. Je vais à la maison mère prendre un café en compagnie d’une très charmante personne. Je repars, c’est dur mais il le faut pour avoir au moins les fameux 200km. Le vent a cessé, c’est bien. Cette courte seconde boucle se déroule sans encombres, j’ai même aperçu même un faisan qui m’attendait au bord de la route. Je rentre moins fatigué que parfois. Cette sortie  a vraiment été placé sous le signe du plaisir et je vous la conseille.