Dodécaudax août 2021

Dodécaudax 26 août

   Cette fois, le compte-rendu sera à la première personne. J’ai décidé d’aller voir du côté de Luz-Ardiden. « Pourquoi tant de haine, tant de violence ?» dirait mon copain Michel le fameux aigle de Sombrun. Tout simplement car il est question que j’accompagne notre Gégé de Pouydraguin dans son défi de faire un 100km MARCHE qui passera par le Tourmalet. Eh oui, deux petits vont s’attaquer au fameux Géant des Pyrénées. N’ayant pas gravi de col depuis longtemps, j’ai jugé utile d’aller me frotter à quelques kilomètres à 8, 9 ou 10 % et je sais que la montée vers la station va m’offrir ce menu.

    Ayant, pour une fois, tracé mon parcours bien à l’avance, je sais que j’aurai 200 km et un peu plus si je vais taquiner ce col.

   Je pars donc de bonne heure ( environ 5h20) en direction des Hautes-Pyrénées. Vu le peu de circulation à cette heure, je choisis la solution la plus confortable et fait Préchac- Maubourguet-Vic en Bigorre par la D935. Ensuite que du classique jusqu’à Luz avec le traditionnel café-croissant à Ibos ainsi que le plein des bidons. Je signale que la voie verte Lourdes-Pierrefitte était presque déserte et cela m’a permis de progresser sans aucun souci. La montée jusqu’à Luz se passe tranquillement, le dénivelé est raisonnable et la circulation automobile est réduite.

   A Luz, après un nouvel arrêt bidons, je prends la direction de la station. Les 3 premiers kms sont faciles puis ça se corse : 4ème/7,5 %; 5ème/8,5 %; 6ème/7%; 7ème/10%; 8ème/9 %.

Capture PROFIL   J’arrête là mon ascension, j’ai testé la « bête » , j’estime que cela suffit car ensuite il faut rentrer. Il me reste encore plus de 100 km à faire et je ne veux pas rentrer trop tard. Je mange un morceau avant d’entamer la descente.

   Le retour est simple. Après un arrêt casse-croûte au camion de Soulom, je repars par la voie verte. Mon retour s’est effectué comme l’aller jusqu’à Maubourguet mais là j’ai opté pour ma chère D8 car la D935 est trop fréquentée et je privilégie la sécurité au confort. Vers 18h 30, je suis de retour au logis. La fatigue est là mais ça va bien.