DODECAUDAX Décembre

Mardi 5 décembre

    Notre randonneur fou a décidé de profiter d’une fenêtre météo favorable pour effectuer so dernier Dodécaudax de l’année 2017. Il vous la fait un peu partager.

       Il est 6 heures , je démarre après un lever matinal et un solide petit déjeuner. La lune est pleine et éclaire la campagne blanche de gel. Le brouillard annoncé n’est pas là, c’est mieux ainsi. Je vais pouvoir savourer le paysage. Je pars vers Riscle, pas de circulation et un silence absolu dans la plaine , un plaisir total. Je continue toujours dans la plaine mais sur des petites routes jusqu’à Aire. Je suis donc maintenant dans les Landes et je me dirige vers St Sever. Je progresse dans le froid, je suis bien content d’avoir pris l’option « Oignon » qui me permet de ne pas finir gelé. J’arrive à Larrivière après avoir croisé de nombreux chevreuils, heureusement qu’ils ont le postérieur blanc, cela m’a permis de les repérer et de les éviter. Je prends ma pause petit déjeuner dans une boulangerie-pâtisserie idéalement située à l’embranchement vers St Sever. Accueilli très gentiment par la vendeuse, je bois un café bien chaud et déguste une excellent chocolatine ( et non pain au chocolat). J’apprends par un client-chasseur originaire d’Izotges que mes multiples rencontres avec les chevreuils sont liées à la Pleine Lune qui les incite à gambader ( j’ignore pourquoi, peut-être le savez-vous?). Bien rassasié, je retrouve ma randonneuse et me remets en selle. Je longe l’Adour jusqu’à St Sever mais là, surprise, une déviation ! Moi qui avait pris, pour une fois, le temps de programmer mon GPS, je vous laisse imaginer ma déception. Heureusement, merci Colette, j’ai mes cartes Michelin et je peux m’orienter. Je suis donc obligé de monter jusqu’au village et d’aller au rond-point du haut de la côte. Une gentille fleuriste m’a confirmé au passage que j’allais dans la bonne direction.

Tout en haut , je prends donc la direction d’Eugénie les Bains. La route est lisse, bien goudronnée et fort agréable. Je pédale accompagné par les vols de palombes. J’arrive sans encombres à Eugénie et là je prends la route d’Aire en passant par Bahus-Soubiran. Ce n’est pas tout plat mais j’aime bien ce coin là. A Aire, après un arrêt-bidons et ravito, je pars vers Gée-Rivière où je retrouve notre église préférée puis Tarsac, Riscle et me voilà aux Rouges pour le déjeuner.

     Une heure après, nouveau départ pour les derniers 80 km, j’ai préparé un menu assez plat. Je peux donc rouler tranquillement : Plaisance, Ladeveze , Juillac, Marciac, tout va bien. J’arrive dans la plaine Marciac-Tillac, un vilain vent de face vient me déranger. Que faire ? Ralentir bien sûr! Me voilà à Tillac, je fais le plein des bidons au cimetière et j’attaque la côte de Laas. Je la passe assez facilement, la montée me permet de me réchauffer. Je contourne la fameuse maison hantée sans rencontrer de fantômes ou être victime de phénomènes surnaturels et je prends la charmante route de César. J’arrive à Miélan, pas de triomphe ( romain bien sûr…). Je descends et là je retrouve la plaine avec cette fois le vent dans le dos. J’entre dans Marciac où je goûte avec un café et un bon flan, comme dit notre Dédé : il faut bien  remplir la chaudière. Je repars vers Plaisance, les voitures sont un peu nombreuses à mon goût et le soleil se cache, donc arrêt-habillage en mode obscurité. Ma sécurité passe avant ma moyenne. Maintenant bien visible, je fonce vers Plaisance puis Tasque. Je traverse mon village parfaitement éclairé et à 18h10, j’arrive aux Rouges où je retrouve ma tendre épouse. Il ne me reste plus qu’à prendre la douche et à aller raconter ma sortie à Pépé Jean-Luc ;

Au total, une sortie agréable au dénivelé fort raisonnable effectuée à une allure de petit randonneur philosophe-dilettante mais de 208 km tout de même.

Vous remarquerez l’absence de photos mais mon appareil n’aime pas sortir avec le froid !