Dodécaudax 200 mois de mai et Tour du canton Pardiac Rivière Basse

Mai : Tour du canton Pardiac Rivière Basse et un peu plus

  Je pars dès 6 h après un solide petit déjeuner. Ma randonneuse et mon GPS sont prêts depuis la veille. Les sacoches sont bien peines, le ravitaillement sera copieux car le dénivelé du parcours est respectable.

  Tout d’abord un peu de plaine pour finir de me réveiller en douceur. Ça va , mes jambes tournent bien et le jour se lève déjà.

  J’attaque ma première montée de la journée à Tieste puis je prends la route des crêtes. Je prends mes premiers clichés : le fameux château d’eau peint de Ladevèze-Ville et une vue des Pyrénées.

Château d'eau de Ladevèze Ville
Château d’eau de Ladevèze Ville
Vue sur les Pyrénées prise du château d'eau de Ladevèze Ville
Vue sur les Pyrénées prise du château d’eau de Ladevèze Ville

Je descends vers l’autre Ladevèze prends ensuite la direction de Tillac par des petits chemins que j’aime bien. Je passe à Armentieux, le bas de St Justin, ça va bien, c’est le calme plat.

  Un peu plus loin, les choses se gâtent mais je le savais. Les côtes s’enfilent comme des perles : Semboues, Cazaux-Villecomtal, Monpardiac, ça monte et ça descend. Je double un tracteur en descendant , il me double en montant. Son conducteur s’amuse bien de me voir ralentir dans la montée mais nous gardons tous les deux le sourire. Eh oui ! Il m’arrive parfois sourire dans l’effort. Quelques arrêts-photos vers Monpardiac et voilà que j’arrive à Tillac. Je tiens à remercier les faisans qui par leur chant m’ont encouragé à moins qu’ils aient vu en moi un beau coq rival. Je les rassure, leurs poules me laissent indifférent.

Eglise de Monpardiac
Eglise de Monpardiac
Un des lacs entre Monpardiac et Tillac
Un des lacs entre Monpardiac et Tillac

  A Tillac, je décide de faire ma pause-café dans la “ superette” de ce charmant village. Bien sûr, je choisis la formule café-croissant , ceci a seule fin ( faim) d’économiser le contenu des sacoches. Allez, je repars par la jolie côte , en haut , je tourne à droite vers Bars puis je descends sans oublier de prendre une photo des arènes de la ganaderia de Jean-Louis Darré un de mes anciens équipiers de l’USAMirandaise à l’époque de mes 20 ans.

Arènes de Bars
Arènes de Bars

J’arrive dans la plaine de Miélan à Montesquiou mais à Monclar encore une fois attiré par les hauteurs, je monte la côte et un peu plus loin je bifurque vers Estipouy puis Mouchès.

  Les chemins sont de en plus étroits et pittoresques. Pour me diriger, j’utilise mon GPS est assez fonctionnel. Nous avons parfois des différents mais, aujourd’hui, ça va. En empruntant ces chemins du Gers profond, je suis tout à coup victime de l’attaque d’un molosse type chien de combat ! Malgré mon accélération aussi foudroyante que froussarde, je n’arrive pas à le distancer. Au contraire , sa gueule commence à s’approcher dangereusement de mes pédales et surtout de mes si charmants mollets galbés. Heureusement, un appel tonitruant de son maître rappelle ce monstre à ses devoirs de politesse et il fait immédiatement demi-tour. Son propriétaire qui l’a attaché dès son retour m’arrête pour s’excuser et m’explique que c’est la première fois que son chien agit de la sorte. Nous engageons la conversation et il constate que je ne suis pas exactement sur la bonne route et m’indique comment retrouver mon chemin. Tout est bien qui finit bien ; Je repars et atteins l’Isle de Noé. La peur a réveillé mon appétit donc je grignote un peu , j’en profite pour regarder la suite de ma randonnée et faire le point stratégique. Je constate que mes prochains villages seront Castelnau d’Angles et ensuite Bassoues , je décide donc de faire ma pause repas à Bassoues.

Entrée de Castelnau d'Anges
Entrée de Castelnau d’Anges

  Je repars, je roule en terres connues. Je traverse Castelnau d’Angles , patrie de la famille Labourdère, qui présente une splendide entrée. Puis j’arrive à Bassoues. Je m’arrête au pied du donjon. Je vais rendre une petite visite photographique à la chapelle de St Fritz puis je m’installe au pied des remparts. Je sors mon repas et le déguste avec autant de plaisir que d’appétit. Un charmant chat vient me tenir compagnie. Après m’être restauré, je passe au café sous la halle. Établissement remarquable où le café accompagné d’un verre d’eau et d’un litre d’eau afin que je puisse remplir mes bidons me précise le patron est au prix modique de 1 euro. Vraiment, je vous recommande ce bar-restaurant !

  Bon manger, c’est bien mais il faut penser à pédaler car il reste une large centaine de kilomètres à avaler. Heureusement, ils s’annoncent moins ardus. C’est parti pour un retour par chez nous, direction Peyrusse mais bifurcation vers Armous et Cau puis le haut de Loutziges. J’aperçois la tournée vers la côte de La Hage domaine de notre ami Dédé. Je me dirige alors vers Bière puis une belle côte me permet de traverser le si agréable village de Couloumé.

Là , je décide de faire un détour par Lasserrade pour faire une photo pour le dossier OT de notre Président.

Lasserade
Lasserade

Ensuite je file vers le Courderot , je retrouve l’Arros à Tasque et je fais un détour par Izotges pour bien reste sur les bords du canton et prendre des photos du Lavoir ( toujours pour garnir le dossier cité ci-dessus) et de l’Adour à Cahuzac. Là , c’est demi-tour vers les Rouges mon magnifique quartier bien aimé.

  Le Tour du canton est terminé mais pas le 200 , il me reste environ 70-80 km à faire. Donc, courageusement, je ne cède pas à la tentation ( j’ai déjà entendu ça quelque part) mais je continue mon chemin ( pas de croix). Je passe par Galiax, Plaisance mon village natal, St Aunix, Ladevèze-Rivière, Juillac et me voici à Marciac. Cette portion plane me permet tout en ne puisant pas trop dans mes réserves de faire remonter ma moyenne horaire. Dans cette bastide, je prends bien soin de me ravitailler dans une de mes boulangeries-pâtisseries favorites. Je tiens à préciser aux mal-pensants que je me permets cet écart diététique uniquement car mes sacoches sont vides. Je n’oublie pas de faire le plein des bidons.

  Je repars pour une portion plus pentue mais mes fidèles jambes tournent encore. Bien sûr, je passe en mode économie d’énergie. Je grimpe vers Laveraët

Vaches à Laveraët
Vaches à Laveraët

puis Tourdun, Scieurac et Floures, Armous et Cau, nouvelle montée à Tourdun avec un passage devant Acunca le repère du Sage René, descente vers la plaine Marciac-Plaisance. Là , il ne me reste plus qu’à rentrer : Bas de Beaumarchès, Bonnet et des arènes de la ganaderia du Lartet, montée vers Lasserade, route des crêtes avec passage devant le château d’eau de Pouydraduin et la descente vers le Moulin de la Régudé, bas de Termes, Izotges et enfin retour aux Rouges.

  Bilan, je suis heureux d’avoir réalisé cette bien belle randonnée pas toujours facile mais aux paysages aussi variés que magnifiques. La barre des 200 est largement atteinte donc tout est pour le mieux.