Lac de Puydarrieux le 30/09/17

Sortie aquatique au lac de Puydarrieux

    Dès huit heures, les courageux volontaires se préparent au départ pour la réserve ornithologique du  lac de Puydarrieux. Le peloton est formé de Dédé, Didier, Jacques, Jean-Michel, Olivier P, Sébastien le nouveau et une seule féminine Christel. Loulou prudente viendra sagement en voiture , Nelly et ses amis aussi. Notre troupe prend la  direction de Saint Aunix  sous un ciel menaçant. Ils passent par Ladevèze, Armentieux, le bas de Sauveterre et là, surprise, ils sont éblouis par un phare blanc. S’agit-il d’un OTNI? Non, c’est simplement Coco, le randonneur plaisantin qui est parti de Puydarrieux de bonne heure sur son engin magique et est venu à leur rencontre. Craignit-il instruit par l’expérience, que le peloton ne s’égare? Tout le monde est là, ils repartent tous dans le même sens et traversent Becas, Buzon , Haget et arrivent à Villecomtal où ils retrouvent l’Arros leur rivière adorée. A la demande du plus matinal d’entre eux, ils s’arrêtent prendre un café dans un bar tenu par un homme bien sympathique que beaucoup d’entre eux connaissent. Le café est bon et chaud, la plaque de chocolat est dévorée.

     Il faut déjà repartir car certains ont peur de prendre froid, il faut dire qu’une pluie éparse nous accompagne depuis Becas. Nous traversons Montégut ( sans voir de digue) puis Laméac. La pluie éparse est devenu aussi épaisse que soutenue. Nous prenons à gauche et nous traversons un village que vous connaissez tous Trouley-Labarthe. Enfin, nous arrivons à la grande route Trie-Tarbes, la pluie refuse de nous quitter et arrose généreusement les belles plantes que nous sommes. Cette eau « imprévue » entraîne, après un rapide conciliabule, la décision de modifier la fin du parcours afin de profiter du bon bitume de cette voie royale. Notre randonneur précise bien que cette modification entraînera la joie de faire connaissance de deux « gentilles » côtes en plus de celle menant à Puydarrieux. Et nous voilà de nouveau sur nos vélos, nos tenues commencent à être bien humides. Le peloton s’éparpille puis se regroupe au gré des montées et des descentes. Le panneau TRIE est franchi. Nous prenons à droite, les panneaux indicateurs « Puydarrieux » et « Maison de la nature » rassurent les plus inquiets. Les plus pressés ou les plus mouillés s’envolent alors vers l’arrivée tandis que notre féminine et notre randonneur s’accordent une montée lente et tranquille en profitant d’un temps un peu plus clément. Tous deux arrivent à Puydarrieux lorsque sonnent les douze coups de midi.

     Tout le monde se retrouve à la Maison de la nature , enfin presque tout le monde! Deux de nos pédaleurs un peu étourdis ou grisés par leur vitesse dans la descente se sont égarés vers l’auberge du lac. Heureusement Loulou vole à leur secours et les remet sur le droit chemin.

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Les belles flaques! Il n’y a pas que la confiture qui dégouline.

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A l’arrière-plan, notre courageuse féminine recherche un endroit sec.

Enfin, nous passons à table. Pas de soupe chaude , c’est dommage!

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Ils ne sont même pas mouillés!
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Ne t’endors pas Olivier!

      Après un repas diététique , peut-être un peu trop, il faut repartir. Là, surprise! Il n’y a que 3 volontaires pour un retour à vélo. Les autres, craignant sans doute la chaleur excessive de l’après-midi, préfèrent rentrer en voiture.

Les trois courageux vont donc braver les éléments et reprennent la direction de Plaisance. Tout d’abord, ils vont admirer le lac hélas un peu déserté par les oiseaux.

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Il en manque un? C’est le photographe pardi.

     Puis direction, sous un léger crachin, Trie puis Miélan. Là , la pluie s’arrête, la chance sourit aux audacieux! Nos téméraires préfèrent continuer par la route de César plutôt que de rentrer par la plaine si monotone « Miélan-Tillac-Marciac ». Ils fondent sur Laas, St Christaud, Laveraët puis descendent sur Marciac. Un petit arrêt près du lac ( de Marciac) et ils effectuent le dernier tronçon de leur périple. Ces derniers kilomètres de plaine sont avalés, Sébastien part un peu en avant sûrement pour ouvrir la voie à ses deux camarades plus âgés. Au total, 130 à 135 km parcourus, une journée agréable quoique un peu arrosée, nos cyclotouristes peuvent aller à la douche avec le sentiment du plaisir accompli. L’un d’entre eux, le randonneur fou, a préféré retarder ce moment et est reparti pour boucler son 200 km mensuel.