SAMEDI 21 OCTOBRE: La Tarbaise
Ce n’est plus une cyclosportive mais une rando « normale » donc on y va . En fait, le ON n’a pas convenu car nos pédaleurs habituels ont craint la pluie, sûrement la peur de salir leur vélo! Ce compte-rendu sera donc à la première personne.
Je pars donc vers 11h30 en direction des Pyrénées. Arrivé sur place, je déguste mon pique-nique à mon rythme puis je pars à l’inscription. Ce n’est pas la cohue! Un accueil fort chaleureux m’attend, café et gâteau(x)offerts dès le départ par des organisateurs souriants et chaleureux malgré la toute petite affluence. Je déguste mon café bien chaud en compagnie de Rémi le randonneur de Séméac. Surprise, voilà mon ami Robert Joseph, un des mes partenaires de BRM qui déboule. Nous décidons de pédaler ensemble, Rémi est déjà parti.
Nous voilà donc sur la route, pas de pluie mais pas de soleil non plus. La côte de Sarrouilles , celle de Laslades
puis le long faux plat grimpant de Gaudon-Meilhas nous permettent un bon échauffement. 
Les grues nous accompagnent, elles vont sûrement à Puydarrieux. Nous prenons vers Tournay où nous attend le pique-nique.
Nous y arrivons à contre-sens, mon ami Robert n’aime pas les descentes gravillonneuses recouvertes de feuilles donc nous avons légèrement modifié le parcours.
Nous dégustons un copieux ravitaillement où j’ai le plaisir de reconnaître Michel le mari de Monique une Plaisantine . Bien sûr, nous faisons un brin de causette. Robert décide de poursuivre sa route sur le petit parcours, la cause au petit crachin qui vient de nous accompagner quelques instants.
Je pars, seul comme un cow-boy solitaire, sur le grand circuit. J’adore la route vers l’abbaye d’Escaladieu. Soudain, à la sortie de Gourgue, une flèche m’ordonne de quitter mon itinéraire habituel. Vais-je me perdre? Non, j’aperçois ce panneau.
C’est bon, je suis un peu chez moi. J’emprunte alors une route étroite avec un revêtement « repousse- Gérard » et un dénivelé intéressant. Ce petit chemin fort agréable au milieu des arbres m’amène à Araguemy puis en haut de la côte de l’Escaladieu.
Le plus dur est fait. Cieutat, la côte de la Coume puis celle du « Haut de la Côte » et me voilà qui arrive presque à Bagnères sous un ciel de plus en plus gris. Un petit passage par Hauban et Orignac et voilà que je descends puis remonte un peu vers Montgaillard. La route s’aplanit mais le ciel s’assombrit donc « grand plateau-petit pignon » et direction Tarbes. Une douche courte mais intense vers Soues et je déboule quai de l’Adour.
Je retrouve mon ami Robert tout frais et prêt à repartir chez lui. Je suis accueilli, avec les honneurs dus à mon rang, par les organisateurs-bénévoles toujours aussi souriants malgré le faible nombre de participants. Je dévore le casse-croûte et , miracle, l’eau se transforme en vin.
Je charge mon vélo et je pars voir Pépé Jean-Luc encore hospitalisé et toujours aussi courageux.
Au total, une randonnée au parcours magnifique, au fléchage très lisible
et avec une organisation parfaite et conviviale qui aurait bien mérité plus de participants surtout qu’il n’a vraiment pas beaucoup plu.