Dodécaudax mouvementée de juin

Dodécaudax de Juin

  Réveillé de bonne heure, je décide d’aller faire un prologue avant de démarrer mon 200 en compagnie de ma coéquipière préférée. Je démarre encore plus tôt que d’habitude mais ma randonneuse, toujours prête, n’est même pas étonnée de sortir du garage aussi tôt. Je décide de nous économiser en effectuant ce prologue sur le plat.

  Après 22 km, je repasse aux Rouges. Je prends un café et nous repartons cette fois-ci à deux pour la première étape. Vous pouvez voir le tracé de ce prologue ci-dessous.

Capture

Première étape: Un départ par la plaine, tout se passe bien, nous roulons à une allure modérée. La montée vers Lembeye s’effectue par la côte recommandé par l’Aigle de Sombrun, elle est toujours aussi bucolique et moins dure que le toboggan par Vidouze. La partie Lembeye-Aire est un vrai plaisir : la légère descente, vent dans le dos et peu de circulation donc une bonne trentaine de bornes vite avalée. A Aire, nous décidons de rouler encore après avoir fait le plein des bidons. L’heure de la pause-repas arrive, nous la faisons dans la cabane des randonneurs de Compostelle ( ou d’ailleurs). Tout va bien, il fait beau , nous prenons notre temps. Tout ayant une fin, nous quittons cet havre de paix avec regret. Nous effectuons un retour classique en passant voir si la Tour de Termes est toujours en haut . Nous voilà de retour aux Rouges. Je bois un bon café et laisse mon binôme se reposer.Capture2

Deuxième étape : Je file vers Marciac mais il fait de plus en plus chaud et le vent est de face. Je sens que ça va être dur. En plus, je réalise (en roulant, je pense) que je n’ai pas roulé depuis 15 jours. La côte de Laveraët est me semble bien longue, mes amies les vaches ont bien le temps de me voir souffler. Je transpire de plus en plus. Je décide de faire ma pause-goûter dans le bois après le château d’eau de St Christaud. Elle dure un moment , j’apprécie la fraîcheur de l’ombre des chênes. Le retour par le route des Bastides se passe bien et je descends à Beaumarchès. Je prends la direction du stade puis de Saint-Aunix. Là, je bifurque vers la petite côte de Tieste. La fatigue me tombe dessus, je ralentis mais çela ne suffit pas; je me sens un peu dans le rouge. Je descends vers Belloc et là , soudain, une crampe me prend le mollet, aussi soudaine que violente. Cela me vaut de prendre le bas-côté et une petite chute dans l’herbe. Je veux me relever, sûrement trop vite, et je suis pris de nausées. Des automobilistes fort aimables me proposent leur aide car ils sont inquiets. J’essaie de les rassurer, j’ai compris que j’ai été victime d’un coup de chaleur ou si vous préférez de déshydratation. Sur ces entrefaites arrive mon copain Coco Beaulac. Il s’informe de ce qui se passe et ne me laisse pas le choix. Il me dit qu’il va me ramener chez moi en voiture. On ne contrarie pas un Coco, donc nous chargeons ma randonneuse dans sa voiture et c’est ainsi que je reviens aux Rouges.Capture3

Bilan : Une sortie dont la fin a été mouvementée mais dans l’ensemble fort agréable surtout la partie à deux. J’en retire deux leçons : plus de 200 après un arrêt sportif de 15 jours et il faut s’hydrater correctement par fortes chaleurs ( ça je le savais déjà car j’ai déjà connu ce genre de problème). Un point positif , c’est qu’ayant fait un prologue imprévu le matin , j’ai tout de même réalisé mes 200 km. Un autre : On peut toujours compter sur un Coco. D’ailleurs le Coco des Rouges remercie chaleureusement le Coco de Belloc (  originaire de Tasque le village)!!!