Dodécaudax de Novembre

Bonjour les amis.

Mercredi 14, je profite d’une splendide fenêtre météo pour aller faire ce Dodécaudax.

Dès 5h 45, j’enfourche ma fidèle randonneuse. Eh oui, je pars avant 6h , ma vitesse de préparation a été surprenante. Le temps est doux, la nuit est encore là. Je prends la direction de Maubourguet, un départ classique à un rythme léger mais soutenu.

En arrivant dans ce beau village, j’ai la surprise d’apercevoir la première décoration de Noël. Hélas, le brouillard arrive et les côtes aussi. J’effectue ma première montée vers Lahitte-Toupière, le départ est un peu raide mais ça va. Le brouillard s’épaissit, je descends prudemment et j’arrive à Vidouze. Je me dirige vers Lembeye par la côte préférée de Michel l’Aigle de Sombrun. Pendant la montée, impossible de voir le paysage ! Par chance, un beau lièvre pris au piège du faisceau lumineux de mon phare avant m’accompagne un court instant. Il va plus vite que moi ! J’arrive à Lembeye et part à la recherche de mon café du matin. Je trouve un bar déjà ouvert , prends un café bien chaud mais pas possible d’avoir un croissant. C’est terrible ! En sortant, j’aborde un collégien qui a la gentillesse de m’indiquer une boulangerie. Eh oui, les jeunes sont souvent bien sympas. Je déguste mon indispensable croissant ( plus diététique que mon traditionnel pain aux raisins, la raison vient avec l’âge) du matin et me voilà reparti toujours dans la purée de pois.

Je prends la direction d’Aire par la D13 appelée aussi route du Vic-Bilh. J’aime bien ce trajet , dans ce sens. Nous l’empruntons parfois pour les BRM, son profil nous permet de faire remonter la moyenne horaire.

A Aire, pause bidon-hygiène puis retour classique par le bas d’Arblade, Caumont, et Sarragachies, Termes.

Un petit regard à la montre au passage du charmant village de Tasque et je m’aperçois que je vais être trop tôt aux Rouges ( eh oui, tout arrive !). Je pars donc jusqu’à Labatut chercher ma charmante épouse Colette et nous retournons aux Rouges ensemble.

Là, nous prenons un repas aussi sportif que délicieux puis nous repartons pour la 2° partie, j’ai déjà 125 km au compteur.

Nous nous dirigeons vers Plaisance puis Juillac, Marciac, le bas de Troncens. Là , nous attaquons la partie délicate vers Betplan, ça monte assez dur et assez longtemps. Ce n’est pas grave, il suffit de ralentir.

A Villecomtal, nous sommes récompensés de nos efforts par un café gourmand ( un Suisse succulent) dans un salon de thé que je ne connaissais pas encore.

Nous décidons de rentrer par Rabastens puis Barbachen. Nous esquivons la côté d’Auriébat et passons par le petite route vers Labatut. Nous commençons à sentir l’avoine donc nous nous permettons une petite accélération , j’ai bien dit « accélération », afin de rentrer avant 19h.

Bilan, 204 km pour ce Dodécaudax de Novembre bouclé sans fatigue excessive. Il est bien agréable d’être en bonne compagnie.