200 pour Tonton-Pépé Jean-Luc

     A JEAN-LUC

    Enfin, le 200 dédié à Tonton-Pépé Jean-Luc a eu lieu. La proposition de son déroulement sur 2 jours faite par son beau-frère des Rouges n’a pas eu le succès qu’il espérait. Au vu des volontaires et à la demande de certains d’entre eux , ce 200 se déroulera finalement sur un seul jour.

     Nos 6 baroudeurs ( Jean-Michel, Dédé, Didier, Serge B, Guy Escoubas venu de loin et Claude le beau-frère ) prennent le départ dès 7 h qui se fait un peu dans l’émotion. Peu à peu les langues se délient et les discussions vont bon train. D’ailleurs en parlant de train, le leur est soutenu. Certains, déjà un peu inquiets, espèrent que cela va se calmer. Dès Riscle, notre petit peloton prend son allure de croisière. A Aire, ils entrent dans les Landes et longent la clinique  sans un regard. Ils traversent l’Adour et se dirigent par des petites routes un peu arrosées ( pour les canons et les rampes). A Larrivière, Coco sollicite un arrêt-café dans une de ses boulangeries-pâtisseries préférées. D’ailleurs, la patronne le reconnaît et s’empresse de le servir un peu étonnée qu’il ne prenne pas son pain aux raisins habituel et qu’il soit en compagnie si nombreuse. Certains dégustent ce fameux café, d’autres en profitent pour une pause hygiénique. Très vite, ils repartent vers Saint Sever. Ils progressent le long de l’Adour dans un cadre aussi bucolique que campagnard. Les voilà déjà au pied de leur première montée, ils l’avalent chacun à leur rythme et se retrouvent en haut. C’est parti pour un peu de toboggan. Montaut, Mugron, Pontonx, tout va bien , nos pédaleurs jouent de l’accordéon mais finissent toujours par se regrouper. Après Pontonx, la piste cyclable les attend, Dédé un peu inquiet redouble de prudence ( Dédé échaudé craint les bites) mais tout se passe parfaitement.

   Tartas, c’est l’heure du repas. Nos lascars sont même en avance à la Cantine de Juliette. Pour attendre le service, et uniquement pour cela, ils sont obligés de prendre un petit apéritif. Bien sûr, ils portent un toast à leur ami Jean-Luc. Ils choisissent, après mûre réflexion, un repas parfaitement diététique et équilibrée comme le prouvent ces photos.

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A vous de choisir.
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Réfléchir les fatigue?
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Menu validé par le diététicien de l’USP Cyclo
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Exemple même d’une boisson rafraîchissante!

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   C’est bien de manger mais il faut penser à rentrer. Nos randonneurs enfourchent donc de nouveau leur vélo. Le démarrage est prudent et silencieux, c’est l’heure de la sieste et de la digestion, il ne faut pas bousculer la nature. Nos pédaleurs accélèrent le rythme peu à peu, certains préfèrent ne pas prendre de relais , les autres assurent le train, l’essentiel pour eux est de rester ensemble et de prendre du plaisir même si le compteur fait de plus en plus peur et que les cuisses ont tendance à durcir. A Larrivière, Didier a besoin de Coca-Cola pour préserver sa santé, le groupe bifurque donc vers Grenade sur Adour. Finalement, cette petite pause est appréciée par tous.

   C’est reparti vers Cazères. Là, notre randonneur fou ( pas si fou puisqu’il a reconnu le parcours) prévient les « débutants » que la portion Cazères- Lussagnet- Lelin Lapujolle risque d’être plus difficile en raison d’un profil un peu casse-pattes et des kms qui s’accumulent. Certains ont vite fait de s’apercevoir qu’un fou peut parfois avoir raison. Nos amis continuent à s’entraider, Pépé serait content. La progression est certes plus lente mais réelle. Le moral de certains commence à flancher , quelques plaisanteries et ça va de suite mieux. Ouf ! Le panneau St Germé , la partie est presque gagnée ! Tarsac, Riscle, Tasque, la célèbre côte des Tucos ( n’est-pas Danielle) et enfin le clocher de Plaisance apparaît. Hélas, l’état de la route entraîne le seul incident du parcours : l’éclairage de Claude des Rouges part en vadrouille. Pas grave, la ligne d’arrivée est franchie par tous. Il ne reste plus qu’à faire les photos finales. Au fait, ce parcours fait plus de 200 mais chacun sait que Jako, l’auteur de cet itinéraire, a toujours eu une vague notion du 1km=1000m. Il faut noter que les kms au-dessus de 200 ont paru faire au moins le double pour certains.20180825_18022520180825_180253

   Une journée qui sera un souvenir fort agréable pour tous les participants malgré la fatigue. Connaissant bien Jean-Luc , je sais qu’il aurait aimé une telle sortie aussi conviviale et collective que sportive. D’ailleurs, je suis sûr qu’il a apprécié et qu’il nous fait un de ses sourires complices.